Frangipanier, Charabot (absolu)

La volte des vertugadins ! Cette matière pourrait inspirer un bal sous Henri IV : un cabinet de curiosité, une bibliothèque bien fournie en livres reliés de cuir où la poussière se serait un peu accumulée. Ici et là des patisseries laissent du sucre sur les doigts de ces muguets de cour… L’Absolu Frangipanier rappelle un boudoir qu’on aurait trempé dans une liqueur orangée (un cointreau, un grand marnier, s’ils avaient existé à l’époque !) tandis que les demoiselles font virevolter leur froufrous impregnés de Neroli et leurs perruques poudrées. Et oui, vous avez deviné je suis encore et toujours en train de lire Fortunes de France… mais cela dit avant d’avoir lu ce tome, je m’étais noté comme évocation « Fleur d’oranger-carton » … beaucoup moins poétique, n’est-ce pas ?